Travailleurs indépendants : quel est leur moral face à la crise ?
Quel est le moral de nos adhérents TNS face à la crise sanitaire que nous traversons ? Y a-t-il des différences en fonction du secteur d’activité ? Pour répondre à ses questions, nous avons lancé une enquête auprès de notre communauté des indépendants : 620 d’entre eux y ont participé. Analyse des résultats.
Moral des indépendants : de grandes différences selon le secteur d’activité
« Sur une échelle de 0 à 10, comment imaginez-vous l’année 2021 pour votre secteur d’activité et pour votre activité professionnelle ? ».
Les réponses à cette question de l’enquête d’Alptis montrent de vraies différences en fonction du secteur d’activité concerné. Ainsi, les professionnels de l’hébergement et de la restauration sont les plus inquiets (4/10), suivis par les commerçants de produits non alimentaires (5/10).
En revanche, l’optimisme semble plus de mise au sein des professions libérales (6/10), dans la finance et l’assurance (6,8/10), le médical et le paramédical (6,5/10), ainsi que chez les artisans du BTP (6,4/10).
1 travailleur indépendant sur 5 envisage de chercher une activité salariée
Ce chiffre est frappant et montre à quel point la crise sanitaire a ébranlé les convictions d’une partie des travailleurs indépendants. En effet, dans cette période incertaine,21 % d’entre eux envisagent de rechercher une activité salariée, offrant plus de sécurité et de visibilité.
Mais là aussi, les disparités sont importantes selon le secteur d’activité : le salariat est ainsi surtout envisagé par les commerçants (33 %), les professionnels de l’hébergement et de la restauration (58 %) et les professionnels de l’art et du spectacle (41 %). Si l’on s’intéresse au critère de l’âge, les jeunes semblent également plus déstabilisés que leurs aînés, avec 42 % des moins de 40 ans tentés par le salariat.
Inversement, les professions libérales sont beaucoup moins nombreuses à envisager ce changement de statut (15 %) et, dans le secteur de la finance et de l’assurance, on trouve seulement 3 % de TNS prêts à devenir des salariés.
Découvrez l’intégralité des résultats de l’enquête avec notre infographie
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