La sophrologie au travail : mode d’emploi

Gestion du stress, confiance en soi, prise de recul… Et si on suivait un atelier sophrologie au travail ? Un cycle de 10 séances de sophrologie en groupe a été proposé aux collaborateurs intéressés d’Alptis, guidés par Betty Sanfratello, sophrologue. Retour sur les bienfaits insoupçonnés de la sophrologie et l’approche bien-être au travail.

Poser les bases de la sophrologie

Entre septembre et décembre, les lundis midis, un cycle de 10 séances d’atelier de sophrologie de groupe a été proposé aux collaborateurs d’Alptis afin qu’ils puissent découvrir des outils utiles dans le cadre professionnel et personnel. Comment se passent les séances de sophrologie en groupe, quels sont les bienfaits de la sophrologie en entreprise, qu’est-ce qu’une séance de sophrologie réussie ?

La sophrologie est une technique douce, une approche complémentaire et globale de la médecine traditionnelle, au même titre que l’hypnose, la médecine ayurvédique, ou encore l’acupuncture. On parle aussi de méthode holistique et préventive. C’est une pratique qui s’inspire du yoga, du bouddhisme tibétain et du zen japonais. L’intervention d’une sophrologue externe a pour but de faire découvrir aux employés différentes techniques de la sophrologie en quelques séances. Pour ça, Betty Sanfratello préconise de démarrer par un cycle fondamental de sophrologie, présentant les bases de la sophrologie, soit « la respiration, la prise de conscience de son corps, le fait de formaliser ses ressentis, d’améliorer la prise de conscience de son schéma corporel… tout ce qui favorisera une expansion de la conscience de soi, des autres, et du monde qui nous entoure ».

La sophrologie au travail : mode d’emploi

Les ingrédients d’un atelier de sophrologie en groupe réussi

Un petit groupe

Pour profiter de la séance en toute bienveillance, mieux vaut être en petit groupe d’une dizaine de personnes. C’est pourquoi Betty Sanfratello a préféré faire 2 groupes de 11 personnes, à encadrer l’un après l’autre. « C’est plus facile pour réaliser la phéno-description (pour se livrer sur ses ressentis pendant la séance, ndlr) ». Du collectif, oui, mais en groupe restreint, pour bénéficier aussi du retour des autres sans pour autant s’oublier.

Un engagement

Afin d’espérer un maximum de bénéfices, il est important de s’engager avec soi-même. Cela peut passer par un engagement sur la durée, d’où la proposition d’un cycle de plusieurs séances. Ce peut être aussi une participation financière, qui incite à plus de suivi de la part du participant. L’objectif : sentir que l’on s’engage à quelque chose afin d’être plus assidu et investi dans la démarche.

La bonne heure

Une séance à la pause méridienne permet non seulement de maximiser les personnes présentes, mais aussi d’aborder sa 2e partie de journée de façon plus positive. « Ce temps de pause pour soi recharge les batteries, afin de puiser dans ses propres ressources internes en développant bien-être et efficacité ».

La bonne distance

Il faut savoir mettre de la distance par rapport au regard de ses collègues de travail qui participent à la séance avec nous, mais aussi avec ceux qui partagent nos bureaux. « On doit ainsi pouvoir s’autoriser à bailler, à s’étirer, à souffler en open space. » Cela permet de parler de la notion de respect des valeurs de l’autre et de mieux vivre en entreprise. « Dans une entreprise, on rame tous dans le même sens pour faire avancer le bateau. D’où cette importance d’être à l’écoute de l’autre. Ce qui permet de développer davantage d’empathie. »

Un endroit cosy

Pour la séance de sophrologie, inutile d’avoir des tapis installés au sol et une place conséquente pour s’allonger, mais il est important de pouvoir s’installer sur des chaises, et donc de pousser le mobilier gênant.

Les objectifs de séances de sophrologie en entreprise

Lâcher prise, se régénérer, travailler en énergie

« En entreprise, on se trouve souvent assis, derrière son écran et/ou son téléphone. En apprenant quelques techniques de base d’étirement et d’enroulement de dos, on peut venir soulager rapidement son trapèze, ses cervicales et le reste de son dos. De quoi gagner en bien-être au travail ».

Donner du sens

D’après la sophrologue, les personnes qui se sont engagées dans ces ateliers de sophrologie sont en quête de quelque chose. « Et même si elles n’ont pas toujours les réponses, cette activité prend tout son sens dans le cadre du travail ».

Se saisir de ce qui nous touche

« Le fait de pratiquer en groupe offre moins d’individualisation, mais permet de se saisir des outils qui conviennent à chaque personne ».

Prévenir plutôt que guérir

En prenant ce rendez-vous avec soi, on apprend à prendre soin de soi, pour agir avant de tirer la sonnette d’alarme. On apporte un peu plus de bienveillance à ce corps qui nous accompagne au quotidien. « Ce reflexe évite de se laisser happer par le rythme soutenu de nos journées, et ouvre notre respiration souvent toute étriquée. Prendre conscience de son souffle de vie est déjà énorme ». 

Merci à Betty Sanfratello, sophrologue et hypnothérapeute.