Carte de donneur d’organe et don du corps : les éclairages d’Alptis

La carte de donneur d’organe : non obligatoire pour le prélèvement d’organes

Si dans le premier cas, la médecine dispose de certains organes et dans le second, de la totalité du corps, les deux notions sont régies par deux principes qui s’opposent.

A savoir : le prélèvement d’organes, pratiqué sur une personne en état de mort cérébrale, peut être effectué sans l’autorisation expresse du défunt, à partir du moment où il ne s’y est jamais opposé. Si le défunt n’était pas porteur d’une carte de donneur d’organe, la famille est toujours consultée.

Une fois l’opération pratiquée par un établissement de santé agréé, le corps est rendu à la famille.

Le don du corps : une autorisation du défunt

A contrario, le don du corps doit avoir été expressément autorisé par le défunt, soit par sa carte de donneur d’organe, soit par un écrit daté et signé de sa main. Le corps n’est pas restitué à la famille et elle se verra réclamer des frais de dossier. C’est l’établissement receveur du corps qui assume les frais de transport avant mise en bière ainsi que les frais d’inhumation ou de crémation. Les autres frais funéraires sont quant à eux, supportés par la famille.

Carte de donneur d’organe, don du corps : des actes simples pour donner la vie.