Bonne santé : les clés pour rester en forme et en bonne santé

Être en bonne santé est une notion qui a beaucoup évolué. Pour rester en forme, nos modes de vie, nos relations sociales, et l’influence de notre environnement jouent un rôle primordial.

Qu’est-ce qu’être en bonne santé ? 

En 1946, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) a proposé une définition de la santé physique qui dépend de la perception de chaque individu, et l’élargit à ses dimensions psychologiques et sociales. Être en bonne santé est « un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Depuis 1946, la définition de l’OMS sur la bonne santé a continué à s’étoffer. Au lieu d’en rester à un individu isolé de son contexte de vie, elle a intégré la question de la société et de l’environnement. Au départ, il s’agissait simplement d’affirmer la nécessité de veiller à la qualité de l’environnement, et notamment de lutter contre la pollution, pour améliorer la santé humaine et éviter de nombreuses maladies.

La santé durable, ou l’influence de l’environnement sur la santé

La notion qui fait consensus actuellement va plus loin, avec le concept de « santé durable ». L’importance et l’influence de l’environnement sur la santé ont émergé en 2002 au sommet de la Terre de Johannesburg, et l’OMS a créé une thématique qui lui est consacrée : « santé et développement durable ».

La formulation actuelle est la suivante : « La santé durable est un état complet de bien-être physique, mental et social atteint et maintenu tout au long de la vie grâce à des conditions de vie saines, enrichissantes et épanouissantes et à l’accès à des ressources appropriées, de qualité, utilisées de façon responsable et efficiente. »

Dans cette acception, la santé n’est pas seulement liée à la qualité de l’environnement à l’instant T. Rester en forme et en bonne santé dépend des conditions sociales, économiques et culturelles qui permettent à chacun de vivre dans un environnement bienfaisant (et pas seulement « non néfaste ») et de participer au maintien de ces conditions favorables dans l’avenir pour soi-même et pour ses descendants.

L’environnement, une notion importante pour rester en forme

Pour Hippocrate, au 5e siècle avant J.-C., la maladie est déjà un processus corporel sous l’influence de l’air, de l’eau, des lieux où l’on habite, combiné avec l’alimentation et les habitudes de vie.

Ensuite, dans l’histoire de la médecine, l’influence de l’environnement sur la santé a été parfois oublié, et mis en concurrence avec les mythes ou les religions. Mais l’environnement comme déterminant de notre santé revient en force aujourd’hui avec l’épigénétique.

La bonne santé des populations dépend fortement de l’environnement au sens large. Cela inclut aussi la notion d’un choix individuel, au moins en partie, dans un cadre général imposé (exposition à des polluants, conditions de vie et de travail, accès à la prévention santé, aux soins, aux loisirs, à la culture, etc.).

Dans les dernières années, de nombreuses études ont montré la dangerosité de la pollution, responsable de nombreuses maladies, qui diminuent fortement l’espérance de vie. La revue scientifique britannique The Lancet a publié en 2017 un rapport qui montre que la contamination de l’air, mais aussi de l’eau et des lieux de travail, cause chaque année 9 millions de morts prématurées, soit 16 % de l’ensemble des décès dans le monde. Cela représente trois fois plus de morts que le sida, la tuberculose et le paludisme réunis.

L’influence de notre environnement et de nos comportements sur notre santé

Nous vivons plus longtemps, mais sommes-nous en forme et en bonne santé ? On estime que 20 millions de personnes sont des malades chroniques, en France, c’est-à-dire qu’elles ont besoin, pendant une durée supérieure à six mois, de soins médicaux pour vivre.

Pourquoi les malades chroniques sont-ils aussi nombreux ? Parce que, dans les pays les plus riches, les progrès de la médecine permettent à des personnes dont la santé est gravement altérée (maladies cardio-vasculaires, cancers, hépatites, diabète, etc.) de poursuivre leur vie pendant parfois des décennies.

Grâce notamment aux progrès de la médecine, la population vit désormais en moyenne beaucoup plus longtemps. Or, les effets des pollutions et les habitudes de vie néfastes (sédentarité, tabagisme, consommation d’alcool, alimentation trop riche, stress) se traduisent souvent par une mauvaise santé, surtout dans la seconde partie de la vie.

La prévention, atout-clé pour rester en forme et en bonne santé

Certains ont vu dans le génome humain un grand livre où tout serait écrit, les maladies des uns comme la longévité des autres. La réalité laisse davantage la place à la prévention.

Seulement 2 % de nos gènes donnent des instructions de fonctionnement précises aux cellules de notre organisme. On a longtemps négligé les 98 % restants du génome, qu’on appelait ADN-poubelle parce qu’on ne comprenait pas leur utilité.

On sait aujourd’hui que ces 98 % forment l’épigénome, très sensible à l’environnement et qui est capable de modifier l’expression de nos gènes. C’est donc lui le chef d’orchestre et il s’adapte à nos comportements, à notre façon de nous nourrir, de faire de l’exercice et de prendre soin de nous-mêmes. C’est dire l’influence de l’environnement sur la santé.

Nous héritons de nos gènes pour toute notre vie, mais nous pouvons modifier notre épigénome. Cela signifie qu’il est possible de combattre par la prévention les vulnérabilités dont nous avons hérité de nos parents et de nous fabriquer une meilleure santé tout au long de la vie !

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par Jocelyne ALIXE le 22/07/2022 à 12:03

bonjour,
je suis parfaitement d'accord sur le fait que notre envirennement aussi bien que notre mental en passant par notre alimentation jouent un grand role sur notre santé je ne me suis jamais sentie aussi bien que depuis que j'en ai prie conscience après avoir vue une naturopathe il y a une dizaine d'année de celà mais se  <néttoyée> est un travail de longue haleine surtout que les généraliste ne veulent pas en entendre parler et que compte tenue des prix que pratique ces para-médicaux ne sont pas toujours à porté de bourses