Les cinq piliers pour rester en bonne santé

Afin de rester en bonne santé et d’éloigner les maladies, la recette est assez simple. La traduction concrète des découvertes de l’épigénétique (influence de l’environnement sur nos gènes) tient en cinq piliers : manger mieux avec une alimentation variée et sans excès, une activité physique soutenue tout au long de la vie, la réduction du stress, une place laissée au plaisir et la recherche d’une harmonie relationnelle.

Comment manger mieux pour rester en bonne santé ?

Pour rester en bonne santé, le rôle de l’alimentation est primordial. Mais comment manger mieux ? Pour la variété et l’équilibre, il suffit, la plupart du temps, de remplacer les aliments très salés ou sucrés, industriels et raffinés, par des fruits et deux ou trois légumes différents par jour. Les plus colorés (jaune, rouge, pourpre) sont les plus riches en antioxydants et antiinflammatoires.

Contrairement au sucre, les matières grasses doivent être dédiabolisées pour qui veut mieux manger, car elles sont indispensables à la vie. Une base de féculents et de légumes mélangés, très peu d’œufs, de poisson ou de viande, une généreuse portion d’huile d’olive : l’équilibre est au rendez-vous dans de nombreux plats méditerranéens ! Un régime équilibré se compose de 50 % de glucides, 35 % de graisses et 15 % de protéines.

Les effets de l’activité physique sur la santé

Les effets de l’activité physique sur la santé n’ont cessé d’être réévalués à la hausse ces dernières années. L’exercice nous transforme et il a un effet épigénétique favorable à long terme. Physiquement, il augmente la vascularisation (le réseau des vaisseaux et capillaires devient plus dense), stimule le système immunitaire et donne du plaisir comme une drogue bénéfique.

Chaque jour de sa vie, trente à quarante minutes d’activité physique soutenue sont indispensables pour rester en bonne santé : marcher, faire du vélo, monter des escaliers…

Comment diminuer le stress ?

L’humain n’est pas seulement une machine à nourrir et à entretenir ! Les émotions positives et négatives, le plaisir sous toutes ses formes et le réconfort d’un entourage bienveillant sont des données essentielles pour rester en bonne santé.

Alors comment diminuer son stress ? La méditation, le yoga, le taï chi ou le qi gong sont connus depuis des siècles comme favorables à l’équilibre et à la santé. Aujourd’hui, ces connaissances traditionnelles sont confirmées par des expériences de neurosciences qui mesurent leur impact sur la modulation de l’expression de nos gènes. On a pu observer, par exemple, que ceux qui méditent régulièrement ou qui pratiquent la cohérence cardiaque modifient leur épigénome de façon à mieux résister au stress.

Pour rester en bonne santé, faites-vous plaisir !

Nos efforts pour manger mieux et voir les effets de l’activité physique sur la santé ne doivent pas s’accompagner de trop de contraintes. Antistress, antidouleur, euphorisantes ou calmantes, quatre hormones liées à différentes sources de plaisir nous donnent le sourire et aident notre organisme à combattre la maladie. Ce sont les endorphines (effort sportif), la dopamine (récompense), la sérotonine (satisfaction morale) et l’ocytocine (plaisir relationnel et physique).

Recherchez l’harmonie dans vos relations

Animaux parfaitement sociaux, les humains dépérissent dans l’isolement, qui est, dans toutes les prisons du monde, la pire des punitions. Et les dégâts physiques et médicaux provoqués par les tensions en milieu professionnel sont la preuve que nous avons besoin de relations non violentes et de reconnaissance. L’harmonie dans les relations familiales, amicales et professionnelles est un des piliers pour rester en bonne santé.

Rester en bonne santé, le rôle clé de la prévention

La génétique ne dit pas tout de notre bonne ou mauvaise santé. L’environnement et notre style de vie favorisent l’expression de certains gènes et en censurent d’autres. En adoptant de bons réflexes de prévention, nous pouvons donc orienter notre code génétique pour éviter la maladie et rester en bonne santé.

L’épigénétique a pris son sens moderne en 1942 avec Conrad Hal Waddington, qui était biologiste et embryologiste. Pour lui, le génotype (l’information génétique) et le phénotype (l’ensemble des caractères apparents) d’un être vivant ne sont pas équivalents et la différence vient de l’environnement.

L’environnement, pour une cellule, ce sont par exemple les cellules voisines. Pour un être humain, ce sont à la fois des éléments qui s’imposent à lui, comme l’air ou le climat, et des choix qu’il peut en général effectuer, comme bien se nourrir et s’activer. L’environnement module non pas les gènes mais leur expression, c’est-à-dire ce qu’ils produisent sur les cellules et les êtres vivants. Et cette modulation est assez importante pour être transmise, dans certains cas, à la descendance.

Ainsi, l’épigénétique aide à comprendre comment les cellules d’un individu, qui possèdent toutes rigoureusement le même code génétique, peuvent donner des neurones, des cellules du foie ou des muscles. Elle lève aussi le voile sur ce que chacun peut observer : les vrais jumeaux (monozygotes) héritent des mêmes gènes, mais ils finissent souvent par se distinguer fortement en vieillissant !

Cela signifie que les gènes (c’est-à-dire l’information stockée sous forme d’ADN) ne commandent pas tout l’avenir des cellules et des êtres vivants.

Sur la base d’un « livre » qui est écrit dès notre conception, il y a une marge d’interprétation. Et une partie de cette marge de manœuvre nous appartient !

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